Comment choisir la meilleure assurance-vie en 2025 ? Méthode, critères et bonnes pratiques

Découvrez les critères décisifs pour choisir votre meilleure assurance-vie, c'est à dire un contrat adapté à vos objectifs. Ne dépendez plus des classements biaisés !
Clément Renault
Clément Renault
Mis à jour le

17/07/2025

Construire son patrimoine immobilier
  • Il n’existe pas une assurance-vie idéale pour tous, mais certains critères font vraiment la différence pour tous les profils, comme les frais, le rendement du fonds en euros et la qualité des supports d’investissement, qui sont trois piliers incontournables à comparer.
  • Les contrats en ligne tirent souvent leur épingle du jeu, grâce à une structure de frais allégée et une expérience utilisateur plus fluide.
  • Changer de contrat n'efface pas l'antériorité fiscale, mais vous pouvez cumuler plusieurs assurances-vie, et ouvrir un nouveau contrat plus performant sans toucher à l’ancien. Vous pourrez ainsi optimiser votre stratégie en conservant les deux.

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L’assurance-vie reste l’un des placements préférés des Français. Mais derrière ce nom unique se cachent des contrats très différents, aux frais, performances et options de gestion parfois difficiles à comparer. Avant même de s’intéresser aux meilleurs contrats du marché, il est essentiel de comprendre le fonctionnement de l’assurance-vie.

Une fois les bases maîtrisées, reste à répondre à une question plus complexe : comment choisir la meilleure assurance-vie selon votre profil, vos objectifs et vos priorités ? C’est l’objectif de cet article, qui vous propose une méthode neutre, reproductible et à jour pour comparer efficacement les offres, sans dépendre d’un classement tout fait.

Quelle est la meilleure assurance-vie ?

Il n’existe pas une assurance-vie idéale valable pour tout le monde. Le « meilleur » contrat dépend d’abord de vos objectifs (constituer une épargne de précaution, préparer votre retraite, transmettre un capital…), de votre tolérance au risque et de votre horizon de placement. Parce qu’aucun contrat n’est parfait, l’enjeu consiste à trouver le meilleur équilibre possible entre sécurité, coûts, performance et souplesse de gestion.

Ce produit d’épargne reste l’un des plus plébiscités en France : l’encours total a franchi la barre des 2 028 milliards d’euros fin avril 2025, un record historique. Sa popularité tient à deux atouts majeurs :

  • une fiscalité de l’assurance-vie avantageuse sur les gains passés huit ans (abattements annuels ou flat-tax réduite) ;

  • un outil de transmission très souple grâce à la clause bénéficiaire hors succession (abattement de 152 500 € par bénéficiaire sur les versements avant 70 ans).

La question n’est donc pas « quel contrat est numéro 1 ? », mais plutôt « quel contrat correspond le mieux à vos propres paramètres ? » C’est pourquoi, dans la suite de cet article, nous allons appliquer une méthode rigoureuse :

  1. sélectionner des sources de données fiables ;
  2. choisir une période d’analyse pertinente ;
  3. pondérer chaque critère (frais, rendement, richesse des supports, qualité du service, ESG) en fonction de son impact réel sur votre performance nette.

Cette démarche transparente et neutre — détaillée juste après — vous permettra de reproduire, puis d’adapter, notre grille de comparaison à votre situation personnelle.

Méthodologie pour choisir la meilleure assurance-vie

Sélectionnez les bonnes sources de données 

Avant de comparer deux contrats, encore faut-il s’appuyer sur des informations fiables, à jour et vérifiables. Trop de classements simplistes circulent sur internet sans préciser leur méthodologie ou la date des données utilisées. Pour bâtir une évaluation sérieuse, voici les sources à privilégier :

  • Les rapports SFCR (Solvency and Financial Condition Report)

Publiés chaque année par les assureurs, ces documents réglementaires détaillent la solidité financière de la compagnie : solvabilité, réserves, structure des actifs, politique de gestion du fonds en euros… Ils offrent une vision précieuse, bien que technique, de la robustesse à long terme du contrat.

  • Les performances historiques du fonds en euros

Elles sont généralement publiées chaque année, entre janvier et mars, sur le site du distributeur ou de l’assureur. Pour les comparer de manière pertinente, il est recommandé d’observer au moins trois années consécutives. Une performance élevée en 2021 mais dégradée en 2023 peut refléter un manque de régularité ou un changement de stratégie.

  • Les grilles tarifaires officielles

Elles sont disponibles dans les documents d’informations clés (DIC), les conditions générales ou directement sur le site du distributeur. Vous y trouverez :

- les frais sur versement,

- les frais annuels de gestion,

- les frais sur arbitrages,

- et les frais liés aux unités de compte.

Ces grilles doivent toujours être consultées avant de souscrire.

  • Les avis clients et retours utilisateurs

Ils ne sont pas suffisants seuls, mais peuvent compléter utilement l’analyse technique : délai d’ouverture, réactivité du service client, clarté des espaces en ligne, qualité des documents transmis… Sur des plateformes spécialisées ou des forums d’investisseurs, on peut y détecter certains irritants récurrents.

Ces sources combinées permettent d’évaluer un contrat non seulement sur ses promesses commerciales, mais aussi sur ses caractéristiques réelles, parfois moins visibles au premier abord.

Choisissez la meilleure période d'analyse

Pour comparer efficacement plusieurs contrats d’assurance-vie, il ne suffit pas de regarder les chiffres de la dernière année. Une performance ponctuelle peut être trompeuse, qu’il s’agisse d’un pic exceptionnel ou d’un repli temporaire. L’idéal est donc d’observer les données sur une période glissante de 3 ans, notamment pour les rendements du fonds en euros.

  • Pourquoi 3 ans ?

C’est une durée minimum suffisamment longue pour lisser les effets conjoncturels (remontée des taux, choc économique, reconstitution des réserves…) tout en restant représentative des conditions actuelles du marché. Elle permet aussi de vérifier si la performance est stable dans le temps ou soumise à de fortes fluctuations.

  • Qu’en est-il des frais ?

Les frais (de gestion, d’arbitrage, sur versement ou sur unités de compte) doivent être analysés en fonction des conditions actuellement en vigueur. Ces éléments sont disponibles dans les documents contractuels mis à disposition par les assureurs ou distributeurs. Il est essentiel de vérifier qu’ils sont bien à jour, car certains contrats peuvent évoluer en cours d’année.

En résumé, une comparaison pertinente s’appuie à la fois sur :

  • des performances moyennes sur 3 années glissantes minimum pour juger la constance d’un contrat,
  • et des conditions tarifaires, reflétant ce que paiera un épargnant.

Méthode de pondération des critères

Évaluer une assurance-vie de manière rigoureuse suppose de hiérarchiser les critères selon leur impact réel sur la performance nette de l’épargnant. Pour cela, nous avons construit une grille de comparaison fondée à la fois sur :

  • les recommandations des régulateurs (AMF, ACPR),
  • les études publiées par des sites spécialisés en assurance-vie,
  • et une analyse transversale de plusieurs classements indépendants entre 2023 et 2025.

Cette approche nous a permis d’attribuer à chaque critère une pondération proportionnelle à son influence sur la valeur créée (ou détruite) pour l’épargnant, en particulier sur un horizon de 10 à 20 ans.

Voici la grille retenue :

  • 40 % : les frais totaux du contrat
    Ils représentent le poste le plus lourd dans la durée. Ce poste inclut les frais d’entrée, de gestion sur le fonds en euros, sur les unités de compte, ainsi que les frais d’arbitrage. Même de faibles écarts peuvent générer plusieurs milliers d’euros de différence sur le long terme.
  • 25 % : la performance et la régularité du fonds en euros
    Le fonds en euros reste l’élément central de la majorité des contrats. Il garantit le capital investi, et sa performance moyenne sur 3 à 5 ans donne une idée bien plus fiable que les chiffres d’une seule année.
  • 15 % : la richesse de l’univers d’unités de compte (UC)
    L’assurance-vie ne se résume pas au fonds en euros. Un bon contrat doit offrir une diversité de supports : ETF, OPCVM, immobilier (SCI, SCPI, OPCI), private equity, titres vifs… C’est un levier indispensable pour qui cherche à dynamiser son allocation.
  • 10 % : la qualité du service et du parcours digital
    De plus en plus d’épargnants attendent un accès 100 % en ligne, un espace client intuitif, une réactivité du service client ou encore des outils pédagogiques. Ces aspects influent directement sur l’expérience utilisateur… et sur le suivi de l’investissement dans le temps.
  • 10 % : les critères extra-financiers (ESG)
    Même s’ils ne sont pas prioritaires pour tous, les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance gagnent en importance. Labels ISR, transparence sur les supports, politique d’investissement responsable : autant d’indicateurs qui permettent d’aligner son épargne avec ses convictions.

Cette pondération vous permettra de comparer objectivement différents contrats, en notant chacun selon une grille reproductible et personnalisable. Vous pouvez bien entendu ajuster les poids en fonction de vos propres priorités (par exemple en renforçant le critère ESG si c’est central pour vous).

Les meilleures contrats : les contrats “en ligne”

Lorsqu’on parle des « meilleurs contrats » d’assurance-vie aujourd’hui, il ne s’agit pas d’un classement figé, mais d’une tendance nette qui se dégage du marché : les contrats distribués en ligne se distinguent de plus en plus sur de nombreux critères objectifs.

Des frais considérablement réduits

La majorité des contrats accessibles via des plateformes en ligne proposent :

  • 0 % de frais sur versement (contre 2 à 5 % dans certains réseaux traditionnels),
  • des frais de gestion souvent inférieurs à 0,50 % par an sur le fonds en euros et les unités de compte,
  • des arbitrages gratuits ou facturés de manière marginale.

Sur le long terme, cet allègement de frais peut représenter plusieurs milliers d’euros d’économie pour l’épargnant.

Une offre de supports plus riche et plus moderne

Les contrats en ligne donnent généralement accès à :

  • un très large choix d’unités de compte (ETF, fonds thématiques, immobilier, private equity…),
  • des options de gestion pilotée souvent adossées à des fintechs ou sociétés de gestion indépendantes,
  • parfois des supports responsables ou labellisés ISR difficilement accessibles ailleurs.

Une expérience utilisateur plus fluide

Ouvrir un contrat, effectuer des versements, arbitrer ses supports ou consulter ses documents peut se faire entièrement en ligne, parfois en moins de 15 minutes. Les espaces clients sont souvent plus ergonomiques et la transparence (documents, frais, reporting) plus grande.

Attention toutefois : tous les contrats en ligne ne se valent pas. Certains privilégient la performance du fonds €, d’autres la diversité des supports, d’autres encore la clarté des parcours clients. L’enjeu est donc de comparer selon les critères qui comptent pour vous, et non uniquement sur le canal de distribution. C’est là que notre grille d’analyse prend tout son sens.

5 grands critères de choix pour sa meilleure assurance-vie

Choisir les frais les plus bas

Les frais sont souvent sous-estimés par les épargnants, alors qu’ils ont un impact direct et cumulatif sur la performance finale. Sur un contrat d’assurance-vie, il existe plusieurs types de frais qu’il faut analyser séparément :

  • Frais sur versement : prélevés à chaque dépôt effectué sur le contrat. Ils peuvent aller de 0 % (chez certains distributeurs en ligne) jusqu’à 5 % dans des réseaux traditionnels. Sur une épargne de long terme, ces frais peuvent représenter une perte sèche importante.
  • Frais de gestion du fonds en euros : déduits chaque année des performances du fonds, ils varient en moyenne entre 0,50 % et 1 %. Plus ils sont élevés, plus ils grignotent la rentabilité du placement, surtout dans un environnement de taux modérés.
  • Frais de gestion sur unités de compte (UC) : ils s’appliquent aux supports non garantis (fonds actions, immobilier, etc.) et peuvent aller de 0,50 % à plus de 1 %, sans compter les frais propres à chaque UC (ETF, OPCVM, SCPI…). Il est essentiel de vérifier le cumul des coûts.
  • Frais d’arbitrage : ils concernent les transferts d’un support à un autre. Certains contrats les offrent gratuitement, d’autres facturent chaque opération (forfaitairement ou en pourcentage). À surveiller si vous effectuez des ajustements réguliers de votre allocation.
  • Frais de sortie anticipée : bien que rares, certains contrats appliquent des frais spécifiques en cas de rachat avant une certaine durée (souvent huit ans). Il faut consulter les conditions générales pour éviter les mauvaises surprises.

Un contrat réellement compétitif n’est pas forcément celui avec 0 % partout, mais celui dont les frais sont clairs, cohérents avec votre stratégie d’épargne et justifiés par la qualité de service ou les supports proposés. Comparer les frais à niveau équivalent est indispensable pour évaluer la rentabilité réelle d’un contrat d’assurance-vie.

Rendement historique du fonds en euros

Le fonds en euros est l’élément central de la plupart des contrats d’assurance-vie. Il offre une garantie en capital et un rendement annuel, net de frais de gestion, mais avant fiscalité. Sa performance repose principalement sur la qualité de gestion de l’assureur, notamment en matière d’obligations, d’immobilier ou d’actifs diversifiés.

Pour comparer efficacement plusieurs contrats, il est recommandé de regarder les rendements nets servis sur les trois à cinq dernières années, plutôt qu’un seul chiffre isolé :

  • Sur trois ans, on évalue la capacité du fonds à s’adapter aux évolutions de marché récentes (remontée des taux, inflation, ajustements de politique monétaire).
  • Sur cinq ans, on mesure sa régularité et sa résilience, notamment en période de turbulences économiques. Un fonds dont les performances sont stables et compréhensibles inspire davantage confiance qu’un rendement élevé mais ponctuel.

Il est aussi essentiel de vérifier que les rendements publiés sont bien :

  • nets de frais de gestion, car certains chiffres mis en avant peuvent être bruts ;
  • versés à tous les assurés, et non réservés à certains profils ou à des offres promotionnelles limitées.

Enfin, il ne faut pas oublier que la performance passée ne préjuge pas de la performance future. Le rendement du fonds en euros dépend fortement de la stratégie d’investissement de l’assureur, de la composition de ses actifs, et de son niveau de provision pour participation aux bénéfices. C’est donc un indicateur utile, mais à replacer dans un ensemble plus large de critères.

Richesse et qualité des supports UC

L’un des grands atouts de l’assurance-vie est de permettre d’investir au-delà du fonds en euros, via des unités de compte (UC). Contrairement au fonds en euros, ces supports ne sont pas garantis en capital, cela fait partie des risques de l’assurance-vie, mais ils peuvent offrir un potentiel de rendement plus élevé à long terme. Encore faut-il que le contrat propose une offre riche, diversifiée et de qualité.

Voici les principales catégories de supports que l’on peut retrouver dans un contrat performant :

  • ETF (trackers) : ces fonds indiciels, à faible coût, permettent d’investir sur des indices boursiers (CAC 40, S&P 500, MSCI World…). Ils sont de plus en plus prisés pour leur transparence et leur efficacité.
  • OPCVM (fonds actions ou obligations classiques) : gérés activement par des sociétés de gestion, ils permettent de s’exposer à des thématiques précises, des zones géographiques, ou des stratégies plus complexes.
  • Immobilier collectif : certains contrats donnent accès à des supports immobiliers tels que les SCI (Sociétés Civiles Immobilières), les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) ou les OPCI (Organismes de Placement Collectif Immobilier). Ils permettent de diversifier avec des revenus potentiels réguliers, mais sans garantie en capital.
  • Private equity : de plus en plus de contrats proposent des parts de fonds investis dans des entreprises non cotées, réservées à des épargnants avertis, avec un horizon long terme.
  • Titres vifs : plus rares, certains contrats permettent d’investir directement dans des actions cotées, offrant une maîtrise fine de son portefeuille mais nécessitant une bonne connaissance des marchés.

Un contrat de qualité ne se contente pas d’avoir beaucoup de supports, mais doit proposer :

  • une sélection rigoureuse de fonds,
  • des frais raisonnables sur ces supports,
  • et un accès à des classes d’actifs diversifiées pour adapter son allocation à son profil.

La richesse de l’univers UC conditionne donc la flexibilité du contrat, sa capacité à répondre à des objectifs variés (sécurité, performance, diversification…) et surtout à permettre à chaque épargnant de construire une stratégie d’investissement adaptée à son propre profil.

Souplesse et options de gestion

Un bon contrat d’assurance-vie ne se juge pas uniquement sur ses performances ou ses frais : il doit aussi offrir une gestion souple, adaptée aux besoins et à l’évolution du parcours de l’épargnant. Certaines options, souvent négligées à la souscription, se révèlent essentielles sur la durée.

  • Gestion libre vs gestion pilotée : dans un contrat flexible, vous pouvez choisir entre gérer vous-même la répartition de vos supports (gestion libre) ou déléguer cette tâche à une société de gestion selon un profil de risque prédéfini (gestion pilotée ou sous mandat). Cette option est particulièrement utile pour les épargnants qui souhaitent une stratégie clé en main ou qui manquent de temps pour suivre les marchés.
  • Versements programmés : la possibilité de mettre en place des virements automatiques mensuels, trimestriels ou annuels permet de lisser son effort d’épargne dans le temps, sans avoir à intervenir à chaque fois. C’est aussi un moyen efficace de lisser le risque d’entrée sur les marchés financiers.
  • Avance sur contrat : certains contrats permettent d’emprunter une partie des sommes investies, sans effectuer de rachat. Cette solution, appelée “avance”, est temporaire, non fiscalisée, et peut être utile en cas de besoin ponctuel de trésorerie sans casser son placement.
  • Rachat partiel : un contrat souple permet de retirer une partie des fonds à tout moment, sans avoir à clôturer l’assurance-vie. Le rachat peut être libre ou programmé (par exemple pour se verser un complément de revenu régulier), avec un traitement fiscal adapté selon l’ancienneté du contrat.

Un contrat offrant ces options, bien expliquées et facilement activables, donne à l’épargnant plus de contrôle et de marge de manœuvre. Cela permet d’ajuster son épargne au fil du temps, sans avoir à repartir de zéro.

Solidité, transparence et innovation

Derrière chaque contrat d’assurance-vie, il y a un assureur. Or, tous ne présentent pas les mêmes garanties de solidité financière, de clarté dans la gestion, ni le même engagement en matière d’innovation. Ces critères, moins visibles que les frais ou les performances, méritent pourtant une attention particulière.

  • Ratio de solvabilité de l’assureur : ce ratio, publié chaque année dans les rapports réglementaires (SFCR), mesure la capacité de l’assureur à faire face à ses engagements envers les assurés. Plus ce ratio est élevé (au-delà de 150 %), plus l’assureur est jugé robuste. C’est un indicateur clé de sécurité, surtout pour les placements à long terme.
  • Clarté des reportings : un contrat de qualité propose un espace client clair, des relevés lisibles, un accès facile à l’historique des performances, aux frais, et à la composition des supports. La transparence est essentielle pour que l’épargnant puisse suivre et comprendre son placement.
  • Critères RSE et innovation : certains assureurs intègrent de plus en plus des critères de responsabilité sociale et environnementale dans la sélection de leurs supports. Cela peut se traduire par des fonds labellisés ISR, des reportings extra-financiers, ou encore une politique d’investissement durable. Par ailleurs, l’innovation passe aussi par l’expérience digitale, les outils de simulation, ou encore la rapidité d’exécution des opérations.

En résumé, la solidité financière assure la pérennité du contrat, la transparence permet un pilotage éclairé, et l’innovation garantit que le contrat reste adapté aux évolutions du marché et aux attentes des épargnants. Ce sont des éléments souvent sous-évalués… jusqu’au jour où ils font la différence.

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La meilleure assurance-vie selon son profil épargnant

Il n’existe pas une seule assurance-vie idéale, mais plutôt un contrat adapté à chaque profil d’épargnant. Pour choisir une allocation pertinente, il faut tenir compte de trois paramètres : l’horizon de placement, le niveau de tolérance au risque et les objectifs financiers (sécurité, rendement, transmission, revenus…).

Voici trois profils-types pour vous aider à vous situer :

Profil Horizon de placement Allocation indicative Points de vigilance
Sécuritaire 3 à 6 ans 70 à 90 % en fonds en euros
10 à 30 % en UC “défensives”
Vérifier la garantie en capital
Analyser les frais sur le fonds €
Équilibré 6 à 10 ans 40 à 60 % en fonds en euros
40 à 60 % en UC diversifiées
Anticiper la volatilité
Comparer les frais d’arbitrage
Dynamique Plus de 10 ans 10 à 30 % en fonds en euros
70 à 90 % en UC (actions, private equity)
Maîtriser le risque actions
Surveiller les frais liés aux UC

Ces répartitions sont données à titre indicatif : il s’agit de pistes de réflexion, et non de recommandations figées. Certains contrats offrent même des outils d’aide à la décision ou des profils prédéfinis (gestion pilotée) pour accompagner l’épargnant selon son niveau de risque.

L’essentiel est de s’assurer que le contrat choisi vous laisse la souplesse nécessaire pour faire évoluer votre stratégie au fil du temps, en fonction de votre situation personnelle.

Votre méthode pour choisir votre meilleure assurance-vie

Comment réaliser votre propre scoring de la meilleure assurance-vie ?

Si vous souhaitez comparer plusieurs contrats sans vous fier aveuglément aux classements du marché, il est tout à fait possible de construire votre propre système d’évaluation, adapté à vos besoins. Cette démarche est simple à mettre en place avec un tableur et quelques documents de référence.

  • Construire une grille de notation
    Commencez par lister les principaux critères à analyser : frais, performance du fonds en euros, diversité des supports, souplesse de gestion, transparence, ESG… Pour chaque critère, attribuez une note sur 10 (ou sur 5), selon vos préférences. Le tout peut être organisé dans un tableau Excel ou Google Sheets.
  • Collecter les informations publiques
    Toutes les données nécessaires sont généralement accessibles :
    • dans le DIC (Document d’Information Clé) remis par l’assureur,
    • dans les rapports annuels (souvent disponibles en ligne),
    • ou dans les conditions générales du contrat.

Ces documents vous permettent de comparer objectivement les frais, les supports disponibles, les options, ou la solidité de l’assureur.

  • Pondérer selon vos priorités personnelles
    La pondération des critères peut s’inspirer d’une grille-type (comme celle présentée plus haut), mais elle peut aussi être ajustée à votre profil. Par exemple, si vous privilégiez une gestion déléguée, vous pouvez accorder plus de poids à la qualité de la gestion pilotée, et moins aux options de gestion libre.
  • Mettre à jour les données chaque année
    Les contrats évoluent : frais ajustés, nouveau fonds en euros, ajout ou retrait de supports UC, changement de partenaire assureur… Il est donc utile de réactualiser votre grille une fois par an, à partir des documents mis à jour par les distributeurs.

Cette méthode vous permet de prendre des décisions éclairées et personnalisées, sans dépendre d’un comparateur ou d’une recommandation commerciale. Elle est également très utile pour suivre l’évolution de votre contrat dans le temps, et identifier le moment opportun pour en changer si nécessaire.

Cas pratiques 

Pour illustrer concrètement comment appliquer une grille de scoring personnalisée, prenons l’exemple de trois contrats fictifs, représentatifs des grandes familles disponibles sur le marché. Les noms des contrats sont volontairement anonymisés afin de rester neutre, mais les caractéristiques sont inspirées de situations réelles.

Contrat Type Frais d’entrée Fonds en € (rendement moyen 3 ans) UC disponibles Options de gestion
Contrat A 100 % en ligne 0 % 2,7 % net +700 UC Libre + gestion pilotée thématique
Contrat B Hybride (en ligne avec accompagnement) 1 % 2,4 % net +350 UC Libre + pilotée avec profil de risque
Contrat C Bancaire / traditionnel 3 % 2,1 % net ~120 UC Gestion libre uniquement

On peut ensuite affecter à chacun de ces contrats une note pondérée sur 100, selon la méthode présentée précédemment.

Exemple simplifié :

Critère Poids Contrat A Contrat B Contrat C
Frais 40 % 10/10 7/10 4/10
Fonds en euros 25 % 8/10 7/10 6/10
Supports UC 15 % 9/10 7/10 5/10
Souplesse et expérience 10 % 9/10 8/10 6/10
Transparence / ESG 10 % 8/10 7/10 5/10
Total (sur 100) 100 % 90,5 71 50

Chaque lecteur peut adapter cette grille en fonction de ses priorités personnelles. Ce type de comparaison, bien que fictive ici, montre à quel point la structure des frais, la qualité des supports et la souplesse de gestion peuvent faire évoluer la hiérarchie des contrats… indépendamment du nom ou de la notoriété du distributeur.

Résumé des points clés pour choisir sa meilleure assurance-vie

Choisir une assurance-vie ne revient pas à suivre un classement figé, mais à comprendre ce qui fait réellement la différence dans la performance d’un contrat. Certains critères sont incontournables pour tous, d’autres dépendent davantage de votre profil d’épargnant.

Les trois piliers à analyser dans tous les cas :

  • Les frais : qu’il s’agisse de frais d’entrée, de gestion ou d’arbitrage, ils ont un impact direct et irréversible sur la performance à long terme. Réduire les frais, c’est mécaniquement améliorer son rendement net.
  • Le rendement du fonds en euros : même si son poids dans l’allocation peut varier, le fonds en euros reste une composante essentielle pour la majorité des épargnants. Son rendement moyen sur 3 à 5 ans est un indicateur de solidité et de régularité.
  • La qualité et la diversification des unités de compte (UC) : un bon contrat ne se distingue pas par la quantité de supports, mais par leur variété réelle. Il doit permettre d’accéder à différentes classes d’actifs (ETF, immobilier, private equity, etc.) pour construire une allocation adaptée à vos objectifs.

Les autres critères à adapter selon votre profil :

  • La souplesse de gestion : versements programmés, rachats partiels, gestion libre ou pilotée… Ces options doivent être en phase avec vos habitudes de gestion et votre besoin de flexibilité.
  • La solidité de l’assureur et la transparence : des éléments clés pour assurer la pérennité de votre contrat, surtout à long terme.
  • Votre profil d’épargnant : sécuritaire, équilibré ou dynamique, il influence la répartition entre fonds en euros et unités de compte, ainsi que le choix du mode de gestion.
  • L’importance accordée aux critères ESG : si vous êtes sensible aux enjeux environnementaux et sociaux, vérifiez la présence de supports labellisés et la politique RSE de l’assureur.

Une bonne assurance-vie repose d’abord sur des fondations solides et objectives, puis s’adapte à vos besoins personnels. En combinant méthode, transparence et autonomie, vous serez en mesure de choisir le bon contrat, au bon moment, pour les bonnes raisons.

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Les questions fréquentes

Quelle est la meilleure assurance-vie entre un contrat bancaire, un contrat en ligne et un contrat d’assureur ?

Tout dépend de ce que vous recherchez, mais les contrats en ligne se distinguent souvent par leurs frais réduits et un choix plus large de supports. Les contrats bancaires, eux, sont généralement plus accessibles en agence mais comportent souvent plus de frais et moins de flexibilité. Quant aux contrats d’assureurs (achetés directement auprès des compagnies), ils sont parfois plus techniques mais robustes sur le plan financier. Il ne s’agit donc pas d’un classement absolu, mais de choisir le type de contrat qui répond le mieux à vos critères essentiels.

Peut-on avoir plusieurs assurances-vie ? Et souscrire à une meilleure assurance-vie que celle qu’on a déjà ?

Oui, il est tout à fait possible — et souvent pertinent — d’avoir plusieurs contrats d’assurance-vie. Cela permet de diversifier ses assureurs, ses frais, ses supports ou ses objectifs (épargne, transmission, revenus...). Vous pouvez ainsi souscrire un nouveau contrat plus performant ou mieux adapté à vos besoins actuels, tout en conservant l’ancien pour ne pas perdre ses avantages fiscaux. Il n’y a pas de limite au nombre de contrats détenus.

Peut-on changer d’assurance-vie, pour une meilleure assurance-vie, sans perdre l’antériorité fiscale ?

Non, l’antériorité fiscale est propre à chaque contrat. Si vous fermez un contrat pour en ouvrir un nouveau, vous repartez à zéro pour la durée de détention. En revanche, il est tout à fait possible d’ouvrir un contrat plus avantageux (plus de supports, moins de frais…) tout en conservant votre ancien contrat, afin de bénéficier à terme de l’antériorité fiscale sur celui-ci. Cette double stratégie est souvent la plus efficace.

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