Les essentiels à retenir :
- Le PEA permet d’investir en actions européennes avec une fiscalité allégée après 5 ans et un plafond de 150 000 €.
- Le CTO offre une liberté totale d’investissement dans le monde entier, sans plafond, mais avec une flat tax de 30 % sur les gains.
- Le PEA est plus rentable sur le long terme, le CTO plus flexible et diversifié.
- Les deux sont complémentaires : PEA pour le cœur fiscalisé, CTO pour les actifs non éligibles (ETF US, SCPI, obligations…).
- Les SCPI et l’assurance vie sont des alternatives patrimoniales attractives pour générer des revenus stables et diversifier son épargne.
Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est un placement financier qui permet d’investir en Bourse tout en profitant d’une fiscalité avantageuse à long terme.
Créé pour encourager les Français à investir dans les entreprises européennes, le PEA combine simplicité de gestion, diversification et exonération d’impôt sur les gains après plusieurs années de détention. Il s’adresse aussi bien aux épargnants débutants qu’aux investisseurs expérimentés à la recherche d’un produit financier performant.
Définition et fonctionnement d’un PEA
Le PEA, ou Plan d’Épargne en Actions, est un compte-titres réglementé qui permet d’investir dans des actions d’entreprises établies au sein de l’Union européenne. Il se compose de deux éléments :
- un compte en espèces, destiné aux versements et aux retraits,
- et un compte-titres associé, sur lequel sont logées les actions, ETF ou fonds éligibles.
Pour ouvrir un PEA, il faut être résident fiscal français et ne pas déjà détenir un autre plan (hors PEA-PME).
Chaque contribuable ne peut avoir qu’un seul PEA. Le compte est soumis à certaines conditions de durée : les retraits avant 5 ans entraînent la clôture du plan, sauf cas exceptionnels.
Au-delà de 5 ans, le PEA devient un outil d’épargne long terme, avec une exonération d’impôt sur les plus-values, seuls les prélèvements sociaux restant dus.
Quels types d’actifs peut-on investir sur un PEA ?
Le PEA permet d’investir dans des actions européennes, cotées ou non cotées, ainsi que dans certains fonds d’investissement comme les SICAV, FCP ou ETF éligibles PEA, à condition qu’ils soient composés d’au moins 75 % de titres européens.
Ce cadre vise à soutenir le marché des actions locales tout en permettant une diversification du portefeuille selon le profil d’investisseur.
Les ETF sont aujourd’hui très utilisés : ils permettent d’accéder à des indices boursiers européens (comme le CAC 40 ou l’Euro Stoxx 50) avec des frais réduits et une gestion simplifiée.
En revanche, les actions américaines, obligations, SCPI ou produits dérivés ne sont pas éligibles. Pour ces placements, il faut se tourner vers un CTO (Compte-Titres Ordinaire), plus flexible mais fiscalisé différemment.
Ainsi, le PEA s’adresse surtout à ceux qui souhaitent investir à long terme sur le marché européen, avec un objectif de croissance progressive et une fiscalité avantageuse après 5 ans.
Quels sont les plafonds de versement du PEA ?
Le plafond de versement d’un PEA classique est fixé à 150 000 €, hors gains et plus-values générés par le plan.
Il est possible d’ouvrir en complément un PEA-PME, permettant d’investir jusqu’à 225 000 € supplémentaires dans des sociétés non cotées ou de petites et moyennes entreprises européennes.
Ces plafonds ne concernent que les versements nets, c’est-à-dire les montants déposés sur le compte espèces.
Le PEA ne permet pas de retirer des fonds avant 5 ans sans conséquence fiscale : tout retrait anticipé entraîne la clôture du plan et la taxation des gains selon le barème ou le prélèvement forfaitaire unique (PFU).
Ce cadre réglementé incite donc à une épargne de long terme, stable et progressive.
Quel est l’horizon de placement idéal pour un PEA ?
Le PEA est un placement long terme par excellence. Son objectif est de favoriser la constitution d’un capital sur plusieurs années, en profitant de la croissance du marché des actions européennes.
La durée de détention minimale recommandée est de 5 à 8 ans pour tirer parti des avantages fiscaux et lisser la volatilité du marché.
C’est un outil d’investissement particulièrement adapté aux épargnants souhaitant préparer un revenu complémentaire pour la retraite ou diversifier leur épargne dans un cadre fiscal attractif.
Associé à d’autres produits financiers comme l’assurance vie ou le CTO, le PEA peut constituer le cœur d’un portefeuille équilibré, optimisant à la fois la fiscalité, la performance et la souplesse de gestion.
Le Compte-Titres Ordinaire (CTO) est une solution d’investissement flexible qui permet d’accéder à tous les marchés financiers sans contrainte de durée ni de montant. Contrairement au PEA, il ne bénéficie pas d’avantages fiscaux spécifiques, mais offre une liberté totale pour investir dans une très large gamme d’actifs, en France comme à l’étranger.

Définition et fonctionnement du Compte-Titres Ordinaire (CTO)
Un CTO est un compte d’investissement qui permet d’acheter, de vendre et de détenir une grande variété de titres financiers : actions, ETF, obligations, SCPI, ou encore crypto-actifs.
Il se compose de deux volets :
- un compte espèces, qui sert aux versements et retraits d’argent ;
- un compte-titres, où sont enregistrés les placements réalisés.
Le fonctionnement du CTO est simple : l’investisseur choisit librement les produits qu’il souhaite acquérir, sans contrainte de durée ni de zone géographique. Ce produit financier universel est donc particulièrement adapté aux profils dynamiques, souhaitant gérer eux-mêmes leurs allocations ou accéder à des marchés non éligibles au PEA.
Quels types d’actifs peut-on investir avec un CTO ?
Le Compte-Titres Ordinaire (CTO) est le support le plus polyvalent pour accéder à l’ensemble des marchés financiers mondiaux. Contrairement au PEA, qui est limité aux actions européennes, le CTO permet d’investir librement dans presque tous les types d’actifs, sans contrainte géographique ni plafond de versement.
1. Les actions internationales
Le CTO donne accès à toutes les grandes places boursières mondiales : Paris, New York, Londres, Tokyo, ou encore Hong Kong.
L’investisseur peut ainsi acheter des actions françaises (LVMH, TotalEnergies), américaines (Apple, Microsoft, Tesla) ou asiatiques, et profiter de la croissance des entreprises internationales.
Cette ouverture géographique est idéale pour construire une stratégie de diversification globale et réduire le risque lié à un seul marché.
2. Les ETF (trackers) internationaux
Le CTO permet aussi d’investir dans des ETF suivant les grands indices mondiaux : S&P 500, Nasdaq, MSCI World, ou marchés émergents.
Ces fonds indiciels offrent une exposition instantanée à des centaines d’actions, tout en bénéficiant de frais très faibles et d’une grande liquidité.
C’est une solution privilégiée pour les investisseurs souhaitant une gestion passive, avec un équilibre entre performance et simplicité.
3. Les obligations et produits à revenu fixe
Le CTO donne accès aux obligations d’État (comme les OAT françaises ou les bons du Trésor américain) ainsi qu’aux obligations d’entreprises privées.
Ces produits procurent des revenus réguliers, souvent sous forme de coupons, et constituent un complément défensif dans un portefeuille dominé par les actions.
Ils sont particulièrement utilisés pour stabiliser la performance ou préparer un revenu financier à long terme.
4. Les fonds d’investissement et produits structurés
Les investisseurs peuvent également acheter des FCP ou des SICAV spécialisés (immobilier coté, obligations, matières premières…).
Certains établissements proposent aussi des produits structurés, combinant rendement potentiel et protection partielle du capital.
Ces supports s’adressent plutôt à un profil d’investisseur averti, cherchant à optimiser le couple rendement/risque.
5. L’immobilier indirect : SCPI et OPCI
Le CTO permet d’investir dans des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) ou des OPCI, offrant une exposition à l’immobilier professionnel (bureaux, commerces, santé, logistique) sans gestion directe.
C’est une alternative intéressante pour générer des revenus réguliers sous forme de dividendes trimestriels, tout en diversifiant son épargne hors Bourse.
6. Les actifs alternatifs : matières premières et crypto
Enfin, le CTO ouvre la porte à des investissements alternatifs tels que les ETF matières premières (or, pétrole, lithium) ou les crypto-actifs, disponibles via certaines plateformes partenaires.
Ces actifs, plus volatils, sont souvent utilisés pour diversifier le portefeuille ou profiter de cycles de marché spécifiques.
Quels sont les plafonds de versement du CTO ?
Contrairement au PEA, le Compte-Titres Ordinaire ne comporte aucun plafond de versement. L’investisseur peut y déposer les montants qu’il souhaite, à tout moment, et sans limite annuelle.
De même, il n’existe aucune restriction géographique : vous pouvez investir sur tous les marchés mondiaux, du CAC 40 au Nasdaq, en passant par les marchés asiatiques ou les matières premières.
Cette souplesse est l’un des grands atouts du CTO, notamment pour les investisseurs souhaitant diversifier leur patrimoine sans contrainte réglementaire.
Quel est l’horizon de placement idéal pour un CTO ?
Le CTO convient parfaitement aux investisseurs flexibles ou à ceux ayant une vision internationale de leur stratégie patrimoniale.
Il n’impose aucune durée minimale de détention, ce qui permet aussi bien des opérations de trading court terme que des placements à long terme.
Son absence de plafond et son accès à tous les marchés en font un outil privilégié pour diversifier ses revenus financiers, tester de nouveaux produits d’investissement, ou compléter un PEA avec des actifs non éligibles.
La fiscalité est souvent le critère décisif au moment de choisir entre un PEA et un CTO.
Ces deux enveloppes offrent des modes d’imposition très différents.
Analysons ces deux régimes pour comprendre leur impact sur le rendement net réel et les revenus complémentaires à la retraite.
La fiscalité d’un PEA
L’un des principaux atouts du Plan d’Épargne en Actions réside dans sa fiscalité avantageuse à long terme.
Les dividendes et plus-values générés dans un PEA ne sont pas imposés tant que les fonds restent investis sur le plan.
Les prélèvements n’interviennent qu’au moment du retrait ou de la clôture, selon la durée de détention :
Concrètement, après 5 ans, les gains réalisés sur un PEA ne supportent plus que les prélèvements sociaux (17,2 %), contre 30 % pour un CTO.
Cela crée un écart significatif sur le rendement net réel, surtout sur un horizon long.
Exemple chiffré :
Un investissement de 50 000 € sur 10 ans, avec un rendement annuel moyen de 6 %, donne environ 89 500 € de capital final.
- Dans un PEA, après prélèvements sociaux, le gain net s’élève à ≈ 33 000 €.
- Dans un CTO, le même gain serait amputé d’environ 30 % d’impôt, soit un gain net de ≈ 26 000 €.
La différence s’explique par la capitalisation non fiscalisée dans le PEA, qui renforce l’effet des intérêts composés.
À la retraite, le PEA devient un excellent outil de revenus complémentaires défiscalisés, les retraits sont possibles sans impôt sur le revenu, tout en gardant le plan ouvert.
La fiscalité d’un CTO
Le Compte-Titres Ordinaire offre une liberté totale d’investissement, mais sa fiscalité est moins favorable.
Les dividendes et plus-values sont soumis dès leur réalisation à la Flat Tax ou Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 %, qui se décompose ainsi :
- 12,8 % d’impôt sur le revenu,
- 17,2 % de prélèvements sociaux.
L’investisseur peut, sur option, choisir le barème progressif de l’impôt sur le revenu si sa tranche marginale est inférieure à 12,8 %, mais cette option est rarement avantageuse pour les hauts revenus.
Cette imposition immédiate réduit le rendement net réinvesti, ce qui, sur la durée, pèse lourdement sur la valeur finale du portefeuille.
Simulation sur 50 000 € investis sur 10 ans à 6 %/an :
- Avant impôt : 89 500 €
- Après PFU : environ 76 000 €, soit –15 % de performance nette par rapport au PEA.
À la retraite, le CTO peut toutefois servir à générer des revenus réguliers via les dividendes d’actions internationales, souvent plus élevés que sur le marché européen. Ces revenus restent soumis au PFU, mais la souplesse de retrait (pas de blocage des fonds) séduit les investisseurs autonomes.
Dans cette vidéo, découvrez les différences essentielles entre le PEA et le CTO, deux enveloppes phares pour investir en Bourse.
On y compare leur fiscalité, leurs règles de succession, mais aussi les opportunités d’investissement qu’ils offrent selon votre profil d’épargnant.
Une explication claire et concrète pour enfin savoir quel support correspond le mieux à vos objectifs financiers.
Pour résumer la vidéo, voici un tableau synthèse :
La rentabilité d’un PEA ou d’un CTO dépend avant tout du profil de l’investisseur, de son horizon de placement, de sa résidence fiscale et de sa tolérance au risque.
Ces deux enveloppes fiscales n’ont pas la même vocation : le PEA favorise la croissance long terme dans un cadre fiscal avantageux, tandis que le CTO offre une flexibilité totale et une ouverture au monde entier, au prix d’une imposition plus lourde sur les plus-values et les dividendes.
Profil 1 : l’investisseur long terme — PEA plus rentable
Pour une personne physique souhaitant investir sur plusieurs années dans des actions européennes, le PEA reste la solution la plus rentable grâce à son avantage fiscal.
Les plus-values et dividendes sont exonérés d’impôt sur le revenu après 5 ans (hors prélèvements sociaux de 17,2 %), ce qui permet d’optimiser le gain net sur la durée.
Exemple pratique :
Un client investit 50 000 € sur un PEA pendant 10 ans avec un taux de rendement annuel moyen de 6 %.
- Valeur finale brute : 89 500 €
- Gain net après prélèvements sociaux : ≈ 33 000 €
- Aucun impôt sur les plus-values (seulement les 17,2 % de PS).
Grâce à la loi PACTE, la limite de versement peut atteindre 150 000 €, et le plan reste ouvert sans obligation de clôture, même après un retrait partiel.
Ce dispositif est donc idéal pour les particuliers qui souhaitent préparer leur retraite ou diversifier leur patrimoine dans un cadre du PEA fiscalement optimisé.
Profil 2 : l’investisseur international — CTO plus adapté
Le CTO s’adresse aux personnes qui veulent diversifier leurs placements à l’échelle du monde entier.
Contrairement au PEA, il n’existe aucune limite de versement, et il est possible d’acheter des actions américaines, des ETF mondiaux, des obligations, ou même des fonds d’investissement immobilier.
Les gains sont toutefois soumis à la flat tax de 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux).
Cette option fiscale unique simplifie la tenue de compte et la déclaration à l’administration.
Exemple :
Un investisseur place 50 000 € sur un CTO avec un rendement similaire (6 %/an).
- Valeur brute : 89 500 €
- Après flat tax : ≈ 76 000 €, soit 7 000 € de moins que dans un PEA.
L’écart de performance nette provient du régime fiscal : le CTO est soumis chaque année à la taxation des dividendes et plus-values réalisées, tandis que le PEA capitalise en franchise d’impôt.
Profil 3 : l’investisseur en ETF US ou SCPI — CTO obligatoire
Certains types d’actifs ne sont pas éligibles au PEA, notamment :
- les ETF américains (suivant le S&P 500 ou le Nasdaq),
- les SCPI et OPCI,
- les obligations internationales ou les entreprises hors Espace économique européen.
Dans ces cas, le CTO est la seule enveloppe possible. Il permet de cumuler différents supports pour un projet d’investissement immobilier ou boursier complet.
Les revenus fonciers indirects générés par les SCPI sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, tandis que les dividendes d’actions ou les plus-values sont soumis à la flat tax.
Ce compte universel convient donc à un profil diversifié, souvent déjà détenteur d’un PEA, cherchant à exploiter de nouvelles opportunités de marché.
Comparaison de performance nette après impôt
Oui, et c’est même une stratégie de gestion de patrimoine très courante.
Détenir à la fois un PEA et un Compte-Titres Ordinaire (CTO) permet de cumuler les avantages des deux enveloppes, tout en limitant leurs inconvénients respectifs.
Le PEA offre un cadre fiscal avantageux, tandis que le CTO apporte une flexibilité totale sur les types d’actifs et les marchés accessibles.
Ce choix entre un PEA et un CTO n’est donc pas exclusif : bien utilisés ensemble, ils permettent une allocation plus fine entre actions, fonds et placements diversifiés.
La stratégie “cœur-satellite”
La combinaison PEA + CTO repose souvent sur une approche dite “cœur-satellite”, largement utilisée en banque privée et en gestion de patrimoine :
- Le cœur fiscalisé : le PEA
- Sert à loger les ETF européens et les actions de grandes entreprises de taille intermédiaire situées dans l’Espace Économique Européen.
- C’est la base stable du portefeuille, optimisée pour le long terme grâce à l’exonération d’impôt sur les plus-values après 5 ans (hors prélèvements sociaux).
- Le PEA peut accueillir jusqu’à 150 000 € de versements, selon la réglementation en vigueur.
- Le satellite diversifié : le CTO
- Complète le dispositif en accueillant des actifs non éligibles au PEA, comme les ETF américains, les SCPI, le private equity, ou encore les fonds internationaux.
- Il est soumis à la flat tax de 30 %, mais contrairement au PEA, il ne présente aucune limite de versement ni contrainte de durée.
- Ce volet “satellite” permet de s’adapter aux besoins personnels de chaque client, selon son profil de risque, ses objectifs patrimoniaux et la vigueur des marchés.
- Complète le dispositif en accueillant des actifs non éligibles au PEA, comme les ETF américains, les SCPI, le private equity, ou encore les fonds internationaux.
Les avantages d’une double enveloppe
- Flexibilité maximale : possibilité d’arbitrer entre les deux comptes selon la conjoncture, ou de réaliser une cession partielle d’actifs sans toucher au PEA.
- Optimisation fiscale : profiter de la fiscalité allégée du PEA tout en conservant la liberté d’investissement du CTO.
- Diversification réelle : accès simultané aux entreprises européennes et aux marchés mondiaux (États-Unis, Asie, émergents).
- Adaptation à chaque titulaire : selon la situation du foyer fiscal, la banque ou le service d’investissement peut proposer un équilibre personnalisé entre les deux enveloppes.
Pour un investisseur, combiner un PEA et le compte CTO revient à disposer de deux lignes de défense :
- Un cœur fiscalement protégé pour sécuriser ses plus-values long terme,
- Et un satellite international pour exploiter les opportunités du monde entier.
Cette combinaison est essentielle pour tout titulaire souhaitant construire une stratégie solide et durable, tout en gardant la possibilité d’adapter son portefeuille au fil du temps, en fonction de ses projets, de ses besoins, et de son niveau de risque acceptable.
Le PEA et le CTO sont deux enveloppes intéressantes pour investir en actions, mais elles ne conviennent pas à tous les profils.
Chaque client a des besoins différents : certains recherchent la performance boursière, d’autres préfèrent des revenus réguliers et une exposition plus stable aux marchés.
Pour ceux qui ne souhaitent pas détenir un PEA ou un compte-titres, il existe des alternatives patrimoniales plus accessibles et adaptées à la plupart des situations : les SCPI et l’assurance vie.
Les SCPI : une alternative immobilière stable et diversifiée
Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) permettent d’investir dans l’immobilier sans gérer directement un bien.
En achetant des parts de SCPI, l’investisseur détient une fraction d’un portefeuille immobilier diversifié (bureaux, commerces, santé, logistique…).
Chaque part donne droit à une portion des revenus locatifs, généralement versés chaque trimestre.
Les principaux avantages :
- Diversification immédiate : les actifs sont répartis sur différents types d’immeubles et de secteurs d’activité.
- Accessibilité : il est possible de commencer dès quelques centaines d’euros, contrairement à l’achat d’un bien physique.
- Aucune gestion locative : la société de gestion s’occupe de tout.
- Souplesse fiscale : en investissant via une assurance vie, les plus-values et les revenus peuvent bénéficier d’une fiscalité allégée.
Les SCPI représentent donc un choix majeur pour ceux qui veulent diversifier leur patrimoine tout en réduisant les risques liés à la Bourse.
Bien sûr, comme tout placement, elles restent soumises à un risque de perte en capital et à la variation du marché immobilier, mais elles offrent une stabilité intéressante sur le long terme.
L’assurance vie : le meilleur compromis entre rendement et flexibilité
L’assurance vie est aujourd’hui l’une des solutions préférées des Français pour construire un patrimoine.
Elle permet de combiner fonds en euros (sécurisés) et unités de compte (plus dynamiques), ce qui en fait un placement adaptable à chaque profil d’investisseur.
Ses avantages principaux :
- Souplesse de gestion : retraits possibles à tout moment sans clôture du contrat.
- Fiscalité avantageuse : après 8 ans, les retraits bénéficient d’un abattement annuel sur les plus-values.
- Diversification : possibilité d’intégrer des SCPI, des fonds d’investissement ou des ETF internationaux, non éligibles au PEA.
- Transmission facilitée : les capitaux transmis ne sont pas soumis aux droits de succession classiques.
Contrairement au PEA ou à un compte-titres, l’assurance vie permet donc d’accéder à un large éventail de supports et d’optimiser la gestion de patrimoine sans contrainte de plafond (150 000 € pour le PEA).
Louve Invest est une plateforme d’investissement digitale qui simplifie l’accès aux meilleures solutions patrimoniales du marché.
Elle permet aux épargnants et investisseurs particuliers de diversifier leur portefeuille à travers plus d’une soixantaine de SCPI, couvrant tous les secteurs : bureaux, santé, logistique, commerces, ou encore résidentiel.
Chaque client peut ainsi choisir les fonds les plus adaptés à son profil de risque, à ses objectifs à long terme et à la répartition géographique souhaitée, le tout dans un espace personnel intuitif et transparent.
En complément, nous avons récemment lancé notre assurance vie avec des frais parmi les plus bas du marché.
Ce contrat combine fonds en euros sécurisés, unités de compte dynamiques et supports immobiliers (dont les SCPI éligibles), offrant un équilibre idéal entre performance, flexibilité et sécurité.






.png)



