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- Choisir le bon placement pour la retraite est essentiel : pension moyenne = 60 à 65 % du dernier salaire, d’où la nécessité d’un complément de revenus.
- Investir en SCPI est une option accessible (dès 180 € avec Louve Invest) pour se constituer un placement immobilier retraite performant, sans contraintes de gestion.
- Démembrement, assurance-vie ou PER : découvrez les stratégies pour optimiser votre fiscalité et bâtir un placement retraite complémentaire adapté à vos objectifs.
Navigant entre les réformes successives visant à maintenir le système de retraite à l’équilibre, une part croissante des Français souhaite adopter des solutions d’épargne et d’investissement retraite complémentaires à leur pension de retraite.
Dans cet article, vous découvrirez pourquoi il est important de préparer sa retraite et quels sont les meilleurs placements pour y arriver. Si vous voulez découvrir ce qui se cache derrière les termes de PER, SCPI, assurance-vie, PEA et immobilier en direct : cet article est fait pour vous !
Mais en tout premier lieu, savez-vous qu'un français sur deux ne sait pas comment fonctionne le système de retraite en France. Alors, chez Louve Invest, on s'est retroussé les manches et on a creusé le sujet dans les moindres détails. Retraite par répartition, réformes, capitalisation, comparatif, cas pratique, tout y est ! Au programme :
- Les origines et fondements du système
- Comment fonctionne concrètement le système de retraite par répartition ?
- Exemple chiffré : le cas d'Emma
- Évolutions fiscales et réformes des retraites
- Limites et fragilités du système de retraite français
- Comparaison retraite par capitalisation VS retraite par répartition
- Et surtout, comment choisir quel placement pour la retraite privilégier selon son profil
Mettre de l’argent de côté est une première étape, mais faire travailler son épargne est essentiel pour maintenir son niveau de vie une fois à la retraite.
En effet, en France, la pension moyenne représente environ 60 à 65 % du dernier salaire net selon la DREES et Eurostat.
Autrement dit, une baisse de revenus est quasi inévitable, sauf à avoir constitué un placement pour la retraite capable de générer un complément de revenus.
Investir pour sa retraite consiste à placer son épargne sur des horizons longs (10, 15, voire 20 ans) afin de la faire fructifier. Les solutions sont variées : immobilier locatif, assurance-vie, SCPI, Plan Épargne Retraite, PEA… Chaque placement retraite offre un équilibre différent entre rendement, risque et liquidité.
L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) recommande d’ailleurs de diversifier ses placements. En effet, en combinant plusieurs supports, vous diminuez le risque global tout en maximisant vos chances de rendement.
Prenons un cas simple pour illustrer la différence entre épargne sécurisée et placement immobilier retraite via les SCPI.
- Livret A : si vous placez 200 € par mois pendant 20 ans au taux actuel de 3 %, vous obtiendrez un capital final d’environ 65 000 €.
- SCPI : avec le même effort d’épargne, placé dans des parts de SCPI affichant un rendement moyen de 5 % (non garanti, soumis aux risques immobiliers), le capital projeté serait proche de 82 000 €.
La différence est nette : près de 17 000 € de plus sur la même durée, uniquement grâce à un meilleur rendement.
Cet écart est encore plus marqué si le placement est réalisé sur 25 ou 30 ans.
⚠️ Bien sûr, il faut rappeler que le Livret A est garanti par l’État et totalement liquide, tandis que les SCPI comportent un risque de liquidité et de perte en capital, tout en proposant un horizon de placement long (8 à 10 ans minimum). Mais sur la durée, les SCPI offrent un véritable levier pour se constituer un complément de retraite.
C’est la différence entre épargner et investir intelligemment. Au-delà de la simple constitution d’un capital, investir pour sa retraite permet aussi de :
- Réduire sa fiscalité (ex. PER, démembrement SCPI).
- Créer un complément de revenus réguliers (dividendes, loyers, rentes).
- Construire et transmettre un patrimoine à ses proches.
Quand on prépare sa retraite, une question revient souvent : quel est le meilleur placement pour la retraite ?
La vérité est qu’il n’existe pas une seule réponse universelle : tout dépend de votre âge, de vos objectifs et de votre fiscalité.
Certains placements privilégient la sécurité, d’autres la performance, d’autres encore la transmission.
Dans tous les cas, choisir un placement pour la retraite signifie rechercher un équilibre entre rendement, risque et disponibilité des fonds.
Voici les principaux dispositifs utilisés par les Français pour se constituer un complément de retraite.
Le PER : le placement fiscalement avantageux
Le Plan Épargne Retraite (PER) est un produit d’épargne retraite qui se décline sous plusieurs formes :
- e PER individuel (ancien Perp et contrat Madelin),
- et les PER d’entreprise (collectifs et obligatoires) (pour en savoir plus, cliquez ici).
Nous nous concentrerons ici sur le PER individuel, qui est ouvert à tous sans condition, et ne dépend pas de votre employeur. C’est un produit d’épargne long terme qui permet de bénéficier, une fois à la retraite, d’un complément de retraite sous forme de rente, de capital ou d’une combinaison des deux. Il est possible de l’alimenter tout au long de sa vie active. Ces versements constituent un avantage fiscal (selon votre plafond d’imposition).
Voyons ça de plus près avec un exemple.
Claire, 40 ans, verse 3 000 € par an sur son PER. Imposée à 30 %, elle récupère chaque année 900 € d’économies d’impôts. Après 20 ans, elle aura versé 60 000 €, mais grâce aux gains financiers et à ses avantages fiscaux cumulés, elle disposera d’un capital bien supérieur pour la retraite. Au moment du départ, elle pourra choisir de récupérer ce capital en une fois, sous forme de rente viagère, ou de combiner les deux.
Les SCPI : un placement immobilier clé pour la retraite
Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) s’imposent comme l’un des meilleurs placements pour la retraite, car elles combinent les atouts de l’immobilier locatif et la simplicité d’une gestion déléguée.
Contrairement à l’achat d’un appartement en direct, qui exige un capital important et une gestion chronophage, les SCPI permettent d’investir dès quelques centaines d’euros (à partir de 180 € sur Louve) et d’accéder immédiatement à un portefeuille diversifié de bureaux, commerces, santé ou logistique.
Les avantages des SCPI comme placement retraite complémentaire sont nombreux :
- Revenus réguliers : loyers redistribués chaque trimestre, idéaux pour compléter une pension.
- Accessibilité : investissement possible sans recourir au crédit immobilier ni à un apport élevé.
- Diversification : mutualisation sur des centaines d’immeubles et locataires, réduisant le risque de vacance.
- Pas de gestion : la société de gestion s’occupe de tout (entretien, recherche de locataires, recouvrement).
- Optimisation fiscale : grâce au démembrement, il est possible de différer la perception des revenus jusqu’au départ à la retraite, ce qui allège la fiscalité pendant la vie active.
Nous allons voir de plus près 3 cas : la pleine propriété et la nue-propriété.
1. La pleine propriété : des revenus immédiats
La solution la plus simple consiste à acheter des parts de SCPI en pleine propriété. Ce placement SCPI permet à l’investisseur de percevoir des loyers dès son entrée au capital.
Prenons l’exemple de Remake Live avec Louve invest : un épargnant qui investit 30 000 € en pleine propriété bénéficie d’un rendement annuel de 7,50 % en 2024 (non garanti, soumis aux performances locatives et à l’évolution du marché). Cela représente environ 2 250 € de revenus bruts par an, soit environ 562 € par trimestre. C’est une stratégie adaptée pour générer un complément de retraite immédiat et régulier.
2. La nue-propriété : préparer des revenus différés
Pour ceux qui veulent optimiser leur fiscalité et caler leurs revenus sur la retraite, le démembrement temporaire est une alternative intéressante. Prenons l’exemple de Remake Live, disponible sur Louve Invest : un investisseur de 50 ans qui place 50 000 € en nue-propriété sur 10 ans (clé de démembrement : 65,50 %) acquiert l’équivalent de 76 335 € en pleine propriété à 60 ans. Il commence alors à percevoir des loyers sur cette base plus élevée, tout en ayant évité une fiscalité sur les revenus pendant la phase d’épargne.Il peut également décider de revendre ses parts à l’issue du démembrement, au lieu de les conserver, et ainsi récupérer son capital, avec la possibilité de réaliser une plus-value selon l’évolution du marché.
3. La SCI à l’IS : optimiser et transmettre son patrimoine
Pour les investisseurs disposant d’un capital important, créer une SCI soumise à l’Impôt sur les Sociétés (IS) permet d’investir en SCPI avec une fiscalité adoucie. La SCI peut amortir fiscalement les parts, ce qui réduit l’imposition sur les loyers. Elle facilite également la transmission patrimoniale en permettant de donner progressivement des parts à ses héritiers, tout en gardant le contrôle via la gérance.
Par exemple, un retraité qui revend son patrimoine locatif de 400 000 € et le réinvestit en SCPI via une SCI peut espérer percevoir environ 20 000 € nets par an (rendement net de 5 %), sans aucune contrainte de gestion.
⚠️ Toutefois, il est important de préciser que ce calcul ne prend pas en compte la fiscalité réelle applicable et que la mise en place d’une SCI à l’IS est un montage complexe nécessitant un accompagnement professionnel.
En résumé :
- Pleine propriété = revenus immédiats, idéals pour compléter sa pension dès aujourd’hui.
- Nue-propriété = revenus différés, idéals pour préparer l’avenir et réduire l’impact fiscal pendant la vie active.
- SCI à l’IS = solution patrimoniale pour transformer un capital important en un placement immobilier retraite 100 % passif et optimiser la transmission.
Des entreprises, comme Louve, facilitent les démarches en pré sélectionnant notamment des SCPI fiables.
L’assurance-vie : un placement retraite souple et fiscalement avantageux
L’assurance-vie reste le placement préféré des Français pour la retraite, car elle combine sécurité, performance potentielle et avantages fiscaux.
C’est à la fois un outil d’épargne et d’investissement qui permet de préparer un complément de revenus, d’anticiper la retraite et d’organiser la transmission de son patrimoine.
Concrètement, l’assurance-vie fonctionne comme une enveloppe dans laquelle l’épargnant peut répartir son capital :
- sur des fonds en euros, sécurisés et garantis en capital,
- et/ou sur des unités de compte, investies en actions, obligations, immobilier (par exemple via des SCPI), plus dynamiques mais sans garantie.
Les avantages de l’assurance-vie comme placement pour la retraite sont les suivants :
- Souplesse d’utilisation : vous épargnez à votre rythme, avec des versements libres ou programmés. Les retraits (rachats partiels) sont possibles à tout moment.
- Revenus complémentaires : il est possible de programmer des retraits réguliers à la retraite, ce qui en fait un placement retraite complémentaire flexible.
- Cadre fiscal attractif : après 8 ans, les gains bénéficient d’un abattement fiscal annuel (4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple).
- Transmission optimisée : en cas de décès, le capital transmis aux bénéficiaires désignés profite d’une fiscalité très avantageuse par rapport à une succession classique.
Pour vous illustrer ce modèle, prenons un exemple : un épargnant de 40 ans décide de verser 200 € par mois pendant 20 ans sur une assurance-vie.
- 100 % fonds euros (2,5 %/an) → il obtiendrait environ 62 000 € au terme.
- Allocation mixte 50 % fonds euros + 50 % SCPI en unités de compte (rendement moyen pondéré 3,75 %/an) → le capital atteindrait environ 71 000 €.
Arrivé à 60 ans, il pourrait programmer ou réaliser lui-même des retraits partiels réguliers, par exemple environ 300 € par mois pendant une vingtaine d’années, pour compléter sa pension.
Cet exemple montre que l’assurance-vie reste un placement pour la retraite sécurisé grâce aux fonds euros, mais qu’elle devient un meilleur placement retraite lorsqu’elle intègre des SCPI en UC : une partie du capital est sécurisée, l’autre dynamisée par l’immobilier.
Le PEA : un placement dynamique pour la retraite
Le Plan d’épargne en action (PEA) est un produit d’épargne qui permet de constituer, sur le long terme, un portefeuille d'actions. Il s’agit donc d’un investissement en Bourse, souscrit auprès de banques ou d’assurances, qui offre des avantages fiscaux (les dividendes et plus-values sont exonérés d’impôt sur le revenu au bout de 5 ans). La limite de versement est de 150 000 € et il faut attendre 5 ans avant le premier retrait.
Voyons ensemble un exemple. Julien, 35 ans, investit 10 000 € sur son PEA, répartis sur un panier d’actions européennes. En supposant un rendement annuel moyen de 6 % (non garanti, soumis aux fluctuations boursières), son capital pourrait atteindre environ 32 000 € à 60 ans. Au moment de la retraite, il pourra soit retirer ce capital en une fois, soit effectuer des retraits ponctuels au fil du temps pour se constituer un complément de revenus
⚠️ Limite : le PEA reste un placement retraite complémentaire risqué, car il dépend de la volatilité des marchés financiers. Il convient surtout aux épargnants prêts à accepter des variations à court terme pour espérer un rendement supérieur sur le long terme.
L’immobilier en direct : le placement classique pour préparer sa retraite
C’est souvent la forme d’investissement à laquelle on pense en premier lorsque l’on souhaite investir dans l’immobilier.
Mais, ce n’est pas la seule (voir le paragraphe sur les SCPI). L’immobilier en direct revient à devenir propriétaire d’un bien immobilier, afin de réaliser une plus-value lors de la revente et de retirer des revenus récurrents (grâce aux loyers de locataires ou à l’effet de levier du crédit). En contrepartie, il est nécessaire d’y apporter un investissement initial élevé et de s’occuper de la gestion de ce bien immobilier sur le long terme.
Pour que vous puissiez mieux comprendre le fonctionnement, prenons l’exemple de Sophie. À 40 ans, achète un appartement à 200 000 € financé à crédit. Grâce à l’effet de levier, ses loyers (750 € par mois) couvrent une grande partie de la mensualité. Une fois le prêt remboursé, à 65 ans, elle dispose d’un revenu complémentaire de 9 000 € par an (hors charges et fiscalité), et d’un patrimoine immobilier qu’elle peut transmettre.
L’immobilier en direct est un placement pour la retraite qui peut être intéressant grâce au crédit et à la constitution d’un patrimoine tangible. Mais il demande du temps, des efforts de gestion et un budget conséquent, ce qui explique pourquoi de nombreux épargnants se tournent vers les placements SCPI pour profiter des mêmes avantages immobiliers sans les contraintes.
Ce tableau synthétise les forces et limites de chaque solution. Il met en évidence que le meilleur placement retraite dépend du profil de l’épargnant : fiscalité, horizon, appétence au risque et objectifs patrimoniaux…
Nous avons étudier 3 cas, afin de voir quels sont les meilleurs montages en SCPI pour préparer sa retraite. Comme l'illustre concrètement cette vidéo, les SCPI offrent une flexibilité remarquable pour optimiser sa retraite, que celle-ci soit proche ou déjà entamée. Chaque situation appelle une stratégie adaptée.
Cas N°1 : Préparer sa retraite au mieux avec la SCPI
Pour un profil actif comme Solange, 55 ans, cadre supérieur fortement fiscalisée disposant de 100 000 €, l'objectif est de préparer sa retraite future (dans environ 9 ans) sans alourdir ses impôts actuels.
Deux stratégies s’offrent à elle :
- Pleine propriété : si elle investit ses 100 000 € directement en pleine propriété dans une SCPI à rendement de 6 %, elle percevra immédiatement environ 6 000 € bruts de revenus par an. Mais ces loyers seront imposés chaque année à son TMI (taux marginal d’imposition) élevé, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux, ce qui réduira fortement le gain net.
- Nue-propriété : en choisissant la nue-propriété sur 10 ans avec une clé de 65,5 %, Solange acquiert pour 100 000 € l’équivalent de 152 672 € en pleine propriété à terme. Pendant la durée, elle ne touche pas de revenus et n’est donc pas imposée. À 65 ans, elle récupère la pleine propriété et commence à percevoir des loyers calculés sur cette base plus élevée, soit environ 9 160 € bruts par an (contre 6 000 € en pleine propriété immédiate).
Pour Solange, la stratégie de la nue-propriété est donc idéale : elle optimise sa fiscalité pendant sa vie active et constitue un complément de retraite significatif, parfaitement calé sur son départ à la retraite. L’inconvénient est le blocage des fonds pendant la durée du démembrement.
Cas N°2 : Compléter sa retraite et transmettre avec la SCPI
Pour Marie, 67 ans, déjà retraitée avec 100 000 € disponibles (par exemple issus d'un plan épargne retraite), l'enjeu est double : obtenir des revenus complémentaires immédiats et optimiser la transmission à son fils.
Le démembrement familial viager est ici préconisé. Marie peut effectuer une donation (exonérée jusqu'à 100 000 € tous les 15 ans par enfant) d'une partie du capital, disons 60 000 €, à son fils. Ce dernier achète alors la nue-propriété des parts de SCPI avec cette somme.
Avec les 40 000 € restants, Marie achète l'usufruit viager de ces mêmes parts. L'avantage immédiat est que Marie, détenant l'usufruit, perçoit 100% des revenus générés par l'équivalent de 100 000 € de placement SCPI (soit environ 6 000 € annuels à 6%), tout en n'ayant investi que 40 000 € personnellement.
Pour la transmission, au décès de Marie, l'usufruit s'éteint naturellement et son fils devient automatiquement plein propriétaire, sans aucun droit de succession à payer sur cette reconstitution de propriété.
Cet exemple illustre bien comment les SCPI peuvent être utilisées comme un placement retraite complémentaire efficace et un placement immobilier retraite permettant d’allier revenus immédiats et transmission patrimoniale.
Cas N°3 : Passer à une gestion passive avec la SCPI
Michèle, 70 ans, propriétaire d'appartements locatifs (valeur 400 000 €, rendement brut 4% soit 16 000 €/an) ne souhaite plus gérer les locataires, les travaux, etc. Son objectif est une gestion 100% passive tout en conservant des revenus.
La solution consiste à vendre ses biens et à réinvestir le produit de la vente (400 000 €) via une Société Civile Immobilière (SCI), idéalement soumise à l'Impôt sur les Sociétés (IS). La SCI achète ensuite des parts de SCPI diversifiées, ce qui en fait un véritable placement SCPI adapté à un profil senior.
Michèle supprime ainsi toutes les contraintes de gestion. Elle bénéficie d'une meilleure diversification et peut espérer un rendement net supérieur (par exemple 5% net de fiscalité étrangère, soit 20 000 €/an) grâce à la performance des SCPI et à la fiscalité potentiellement plus douce de l'IS (amortissement possible).
Cette stratégie illustre comment transformer un patrimoine immobilier classique en un placement immobilier retraite plus simple et potentiellement plus rentable. La structure SCI facilite également la transmission future (donation de parts) tout en permettant de garder le contrôle via la gérance. Pour Michèle, il s’agit d’un placement retraite complémentaire 100 % passif et optimisé.
Les SCPI constituent un placement retraite complémentaire particulièrement adapté, car elles permettent de générer des revenus réguliers avec un effort d’épargne accessible à tous. Explorons le cas d’un complément de revenu généré par un investissement dans des parts de SCPI ! Un apport minimal bas
Contrairement à l’immobilier en direct, il n’est pas nécessaire de commencer son investissement avec un apport de plusieurs milliers d’euros. Par exemple, sur Louve, le montant minimum est de 180 € ! Un tel investissement vous permet donc de préparer votre complément de revenu pour la retraite, sans vider votre épargne ou faire d'importants emprunts bancaires.
Un rendement moyen proche de 4 %
Historiquement, le rendement moyen des SCPI s’établit autour de 4 à 5 % par an (non garanti, soumis aux performances des marchés immobiliers). Ce niveau de performance, associé à la diversification et à la gestion professionnelle des actifs, explique pourquoi de plus en plus d’épargnants considèrent les SCPI comme l’un des meilleurs placements pour la retraite. Même en période de crise, les SCPI ont montré leur capacité de résilience, grâce à un patrimoine mutualisé et des sociétés de gestion encadrées par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Séparation de la nue-propriété de l’usufruit
Prenons l’exemple d’un investissement SCPI en démembrement temporaire de propriété, qui représente une option très avantageuse pour préparer sa retraite. En effet, ce démembrement permet de séparer pour une durée fixée la nue-propriété (les murs du bien) et l’usufruit (les loyers locatifs). Investir en nue-propriété est intéressant pour deux profils :
● Les investisseurs fortement imposés (impôt sur le revenu et à l’IFI) qui ne souhaitent pas avoir de revenu immédiat, qui alourdirait leur note fiscale.
● Les épargnants qui souhaitent préparer leur retraite et coordonnent la fin de leur vie active avec la fin du démembrement. Les loyers alors perçus combleront la baisse des revenus.
La durée idéale de démembrement est entre 7 et 10 ans.
L’investissement en SCPI est un placement retraite complémentaire accessible, diversifié et performant, capable de fournir des revenus réguliers ou différés selon la stratégie choisie (pleine propriété ou nue-propriété). Il répond directement à la question que se posent de nombreux épargnants : quel placement pour la retraite choisir pour sécuriser un complément de revenus sans gestion ?
Cet exemple dépend bien sûr de nombreux critères : quelle SCPI, dans quels pays sont les biens immobiliers, quel est votre TMI, votre apport, la durée du démembrement… C’est pourquoi nous vous invitons à faire votre propre simulation sur la base de données de Louve.
Prenons l'exemple d'un investissement en nue-propriété dans la SCPI ActivImmo. La clé de démembrement est de 72% sur 7 ans pour une valeur de part en nue-propriété de 610€ (pleine part) x 72% = 439,2€.
Avec un tmi de 30% actuellement, la nue propriété permet d'éviter de payer une lourde imposition (47,2%) sur les 7 ans. Dans cet exemple, l'investisseur est à la retraite dans 7 ans et passe à un tmi de 11%.
Pour un investissement de 96 624 €, il est donc possible d'acheter 220 parts. Au bout des 7 ans, il récupère l'usufruit sans être imposé, soit 37 576 € et gagne un rendement annuel de 6% (actuellement le rendement annuel d'ActivImmo) sur la base des 134 200€. Cela permet d'avoir 8 052€ de gain annuel, soit 670 € environ de complément de revenu mensuel brut.
Découvrez comment réussir votre premier investissement SCPI dans notre article dédié.
Préparer son avenir passe avant tout par le choix d’un placement pour la retraite adapté à son profil. Qu’il s’agisse du PER, de l’assurance-vie, des SCPI ou encore du PEA, chacun de ces dispositifs a sa place dans une stratégie de long terme. Pour certains, la priorité sera la défiscalisation ; pour d’autres, la recherche de revenus complémentaires réguliers ou encore la transmission du patrimoine.
La question que se posent de nombreux épargnants reste la même : quel est le meilleur placement pour la retraite ? En réalité, il n’existe pas de réponse unique. Les meilleurs placements pour la retraite sont souvent ceux qui se complètent entre eux : une assurance-vie pour la souplesse, un placement SCPI pour des loyers réguliers, et un PER pour l’avantage fiscal. C’est cette combinaison qui permet de bâtir une véritable stratégie d’investissement retraite.
En résumé, si vous vous demandez quel placement pour retraite complémentaire choisir ou comment investir pour sa retraite, la réponse passe par la diversification. Adapter ses choix à son horizon, à son niveau d’imposition et à ses objectifs patrimoniaux est la clé pour sécuriser ses placements retraite et profiter d’une situation financière plus sereine.
